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Le Courrier Picard

Région > Saint-Quentin

 

Méthanisation : premiers travaux à la rentrée

 

Publié le 09/07/2013

 

Par Courrier picard

 

 

Face à l'usine Soprocos de Gauchy, route de Chauny, seuls des chardons et des fleurs sauvages se disputent pour le moment le terrain promis à accueillir une unité de bio-méthanisation. Les tout premiers travaux pourraient débuter en septembre prochain pour une production vers 2014, selon la municipalité de Gauchy qui soutient le projet de Soprocos.

« C'est une lueur d'espoir (...) et ma volonté est d'atténuer le chômage », écrivait dès octobre 2012 dans la revue municipale, le maire de Gauchy. « Je suis favorable à cette installation d'usine. Soprocos est carré au niveau de l'environnement, toutes les précautions seront prises », a assuré encore hier matin Josette Henry.

Cette position n'est pas du tout partagée par le collectif, créé en novembre 2012, des habitants de Neuville-Saint-Amand, village tout proche en contrebas du lieu-dit « Voie de Neuville » où l'usine de biogaz doit voir le jour sur le terrain de 47 000 m2. Dès mars 2012 en pleine enquête publique, une pétition d'opposants avait rassemblé 482 signatures.

Au terme d'une réunion publique devant une soixantaine de personnes le 19 juin dernier, le collectif s'est transformé en association « pour le bien-être des habitants de Neuville-Saint-Amand et du département de l'Aisne ». Selon son président Philippe Vuillemenot, le projet industriel « s'est modifié de façon significative » avec un traitement de 35 000 tonnes de déchets agroalimentaires et de maïs - dont la transformation donnera du biogaz pour produire électricité et chaleur - au lieu des 50 500 tonnes prévues initialement. Cette capacité réduite ferait que le nombre de bassins de stockage passerait de 7 à 4. Le site paysager serait protégé par une clôture de 2 m 50 de haut et un parking aménagé pour les camions le desservant. Le gaz produit serait injecté dans le réseau urbain. Les résidus de la méthanisation, appelés digestats, devraient être valorisés par épandage agricole sur 4 200 hectares du territoire saint-quentinois. « Une enquête publique devrait être prochainement ouverte sur cet aspect », prévient l'association qui entend la suivre de près.

L'association rappelle qu'elle « n'est nullement opposée à ce projet » mais qu'elle « remet en cause sa situation géographique », s'inquiétant de nuisances olfactives, risques biologiques, sanitaires et accidentels. L'association défend l'idée que cette unité de biométhanisation soit aménagée plus à l'écart des premières habitations, du côté de la Zac de l'Épinette entre Urvillers et Essigny-le-Grand. À la suite d'une visite d'une unité de méthanisation en Belgique, le maire de Gauchy a certifié de son côté que l'usine n'engendrait pas de nuisances, en particulier de mauvaises odeurs.

 

 



15/07/2013
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